En France, les premiers chantiers de Colas avaient redémarré en avril. Avant le déconfinement, le 11 mai, plus de 80 % de l’activité avait repris, conformément aux prévisions. “Nous avons réfléchi à notre propre guide de procédures sanitaires, en parallèle de celui auquel travaillait l’OPPBTP, détaille Thierry Méline, directeur général France. Les deux protocoles sont assez semblables, mais nous allons plus loin sur certaines mesures, notamment concernant le port du masque que nous avons rendu obligatoire dans toutes les situations sur les chantiers. Son usage a également été imposé dans nos bureaux et nos sites industriels.”
Colas avait fait don d’une partie de ses stocks de masques aux hôpitaux à l’annonce du confinement. Les équipes ont dû en recommander, en s’appuyant sur la direction des Achats, qui a rapidement identifié des fournisseurs en Chine. Une logistique poussée a permis d’alimenter chaque agence en régions. Une usine a également été reconvertie pour la production de gel hydroalcoolique afin d’alimenter les sites français de Colas.
À l’international, en cas d’urgence médicale ou sécuritaire, les entités ont bénéficié d’un dispositif permettant d’évacuer les collaborateurs par avion en moins de 6 heures. Par ailleurs, Colas a veillé à informer ses équipes en permanence. Une adresse mail InfoCovid19 a ainsi été créée afin de traiter toutes les demandes émanant des collaborateurs dans le monde. Un benchmark permanent a été réalisé avec 47 grands groupes français et européens sur les process mis en place et les décisions prises dans le cadre de la crise : 14 sources d’information à l’échelle mondiale (privées, étatiques, institutionnelles) ont été passées en revue pour réaliser des points synthétiques sur la situation et son impact sur les activités.